La législation suisse reconnaît au chiropraticien qui exerce une profession médicale le titre de docteur, à l’égal des médecins et dentistes.

Après avoir posé son diagnostic, le chiropraticien est habilité à traiter les patients sous sa propre responsabilité et à décider lui-même du traitement chiropratique le plus approprié. Il n’est pas nécessaire au patient d’obtenir une d’ordonnance médicale pour suivre le traitement.

Le chiropraticien pourra prescrire lui-même les ordonnances pour l’ensemble des examens (notamment les radiographies, ultrasons, IRM, scintigraphies, analyses de laboratoire) nécessaires à l’établissement du diagnostic. Il pourra aussi utiliser son propre appareillage radiologique s’il a passé les examens fédéraux nécessaires.

Le chiropraticien est en mesure de fixer les périodes d’incapacité de travail de ses patients et de transmettre aux assurances les respectifs certificats pour le versement des prestations.

La chiropratique moderne a su trouver sa place au sein de la médecine scientifique et s’affirmer en tant que discipline indépendante, se situant au point de rencontre d’autres disciplines telles que l’orthopédie, la neurologie, la rhumatologie et la médecine interne.